Organisé par le PNUD, du 02 au 04 novembre 2021, un atelier de formation sur la finance durable aux Comores a eu lieu au Retaj.
La finance durable invoque les activités et services financiers, intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les décisions d’investissement et de financement.
En se basant sur les enjeux de changement climatique, la formation avait pour objectif de sensibiliser les secteurs financiers, sur les questions de durabilités afin que ces derniers s’engagent d’avantage tout en développant et utilisant des outils pour évaluer les paramètres environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les choix d’investissement et de décision de financement.
La nécessité d’une approche transversale a fait que les institutions financières comme la Banque Centrale des Comores, la BIC, la Meck … et les institutions étatiques notamment le Bureau Géologique des Comores étant porteur d’un projet énergétique, qui est la GEOTHERMIE, étaient conviées à l’atelier.
Les enjeux pour la planète sont cruciaux, la finance a un rôle important à jouer. Les deux notions sont complémentaires, ce qui a induit à deux obligations, l’obligation verte, qui est un titre de dette émis sur un marché financier et destiner à financer des projets de lutte contre le réchauffement climatique, de soutien à la transition énergétique. Et d’autre part, l’obligation bleue, un levier du financement des projets marins ou aquatiques.
Des représentants de banques internationales, telle que la Banque Africaine de développement, ont montré leur motivation afin d’accompagner les projets prometteurs pour lutter contre le réchauffement climatique.
Prenons conscience que chacun de nous est responsable. Dans chaque problème, se trouve une opportunité d’impacter.
L’importance des géosciences a suscité l’intérêt de l’Union des Comores à capitaliser le développement des filières géologiques du pays. Cet intérêt a été matérialisé par la création du Bureau Géologique des Comores (BGC) pour encadrer et assurer la gestion rationnelle des ressources géologiques. En effet, les ressources du sol et du sous-sol peuvent jouer un rôle important dans le développement économique et social du pays. A cet égard, le BGC est chargé de l’élaboration et la mise en œuvre de la politique pétrolière et minière, mais aussi de la recherche en matière de géosciences et de l’exploitation raisonnée et durable des ressources. Face aux défis climatique et énergétique, le BGC s’emploie à développer l’énergie géothermique pour inscrire la croissance économique sur une trajectoire de durabilité. Cette source d’énergie permettra d’éviter la subvention annuelle d’environ 80 milliards de nos francs de l’Etat pour soutenir la Sonelec. Quant au secteur pétrolier, des avancées significatives sont enregistrées dans l’exploration. Deux contrats de prospection et deux contrats de partage de production sont en cours dans l’offshore comorien. Dans le secteur minier, l’élaboration d’un Code Minier est en cours pour doter le pays d’un cadre règlementaire régissant l’exploitation rationnelle des ressources minérales y compris l’exploitation des substances des carrières. Une cartographie géologique est également envisagée pour améliorer la connaissance des ressources du sol et du sous-sol. Tous ces secteurs constituent l’épine dorsale du développement industriel et peuvent contribuer considérablement à l’émergence du pays à l’horizon 2030. Le BGC s’engage à mettre toute sa compétence au service du développement de ces secteurs pour répondre aux aspirations légitimes du peuple comorien.
L’importance des géosciences a suscité l’intérêt de l’Union des Comores à capitaliser le développement des filières géologiques du pays. Cet intérêt a été matérialisé par la création du Bureau Géologique des Comores (BGC) pour encadrer et assurer la gestion rationnelle des ressources géologiques. En effet, les ressources du sol et du sous-sol peuvent jouer un rôle important dans le développement économique et social du pays. A cet égard, le BGC est chargé de l’élaboration et la mise en œuvre de la politique pétrolière et minière, mais aussi de la recherche en matière de géosciences et de l’exploitation raisonnée et durable des ressources. Face aux défis climatique et énergétique, le BGC s’emploie à développer l’énergie géothermique pour inscrire la croissance économique sur une trajectoire de durabilité. Cette source d’énergie permettra d’éviter la subvention annuelle d’environ 80 milliards de nos francs de l’Etat pour soutenir la Sonelec. Quant au secteur pétrolier, des avancées significatives sont enregistrées dans l’exploration. Deux contrats de prospection et deux contrats de partage de production sont en cours dans l’offshore comorien. Dans le secteur minier, l’élaboration d’un Code Minier est en cours pour doter le pays d’un cadre règlementaire régissant l’exploitation rationnelle des ressources minérales y compris l’exploitation des substances des carrières. Une cartographie géologique est également envisagée pour améliorer la connaissance des ressources du sol et du sous-sol. Tous ces secteurs constituent l’épine dorsale du développement industriel et peuvent contribuer considérablement à l’émergence du pays à l’horizon 2030. Le BGC s’engage à mettre toute sa compétence au service du développement de ces secteurs pour répondre aux aspirations légitimes du peuple comorien.