Cartographie

CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE

Situé dans l’océan indien, l’archipel des Comores est constitué de quatre îles d’origine volcanique (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte) apparues au tertiaire et au quaternaire.

Les ressources du sol et du sous-sol de cet archipel sont très peu étudiées. Les rares études qui y sont effectuées montrent un contexte géologique caractérisé par des roches magmatiques très diverses allant des faciès basaltiques rencontrés dans toutes les îles aux trachytes de Mayotte en passant par les phonolites présents à Mohéli, Anjouan et Mayotte (Lacroix ,1922). Toute perspective de développement des ressources du sol et du sol passe par la connaissance du milieu naturel et des ressources dont il recèle.

Depuis ces dernières années, le pays cherche à promouvoir les ressources naturelles du sol et du sous-sol.

 Pour ce faire, la connaissance préalable de la répartition spatiale des différents types de roches s’avère indispensable pour établir la carte géologique. Cette carte servira de base pour les recherches géologiques (minières et hydrogéologiques…).

PROPOSITION DU PROJET DE CARTOGRAPHIE DES COMORES

Le projet de la cartographie géologique des îles Comores à l’échelle de 1 : 50 000 nécessite un programme qui s’étendra sur plusieurs années et envisage les tâches suivantes :

• Une cartographie de l’ensemble des trois îles (Grande-Comores, Anjouan et Mohéli) à une échelle de 1 : 50 000 ;
• Levés géophysiques aéroportés de l’ensemble du pays (si nécessaire);
• Étude géochimique;
• Identification des substances minérales économiquement exploitables ;
• Formation et renforcement des capacités des géologues et autres techniciens comoriens ;
• Création d’un atelier de lithopréparation.

 OBJECTIF DU PROGRAMME

L’objectif de ce projet est l’élaboration d’une carte géologique qui servira pour :  

• L’exploration, l'exploitation et la gestion rationnelle des ressources minérales ;
• La recherche géologique et hydrogéologique.

Cette carte peut aussi servir de base à :

• L’élaboration du plan d’aménagement du territoire, de l’urbanisme et l’orientation des travaux de génie civil ;
• L'évaluation des risques (glissements de terrain, effondrements, inondations) ;
• La recherche scientifique.